
SETT / DIDI (FR) // Sub MCH-46 et no-input
Le festival décline dans ce deuxième temps des propositions qui renvoient toutes à la danse, aux détournements de ses esthétiques et des usages de l'espace. Elle s'ouvre avec SETT et sa performance DIDI, construite autour d'un prototype de subwoofer mobile et d'un dispositif no-input, qui explore la répercussion de fréquences basses et médiums dans l'espace architectural et dans les corps, pour faire du lieu un terrain d’expérimentation et d'expérience collective sculptée par la résonance spatiale et les mouvements du caisson.

Daniel Zea et l'Ensemble Proton // Cocotrón (CH) // Daniel Zea: composition et lumières, Bettina Berger: flute, Martin Bliggenstorfer: hautbois, Richard Elliot Haynes: clarinette contrebasse, Elise Jacoberger: contraforte, Vera Schnider: harpe, Coco Schwarz: clavier, Maximilian Haft: violon, Jan-Filip Ťupa: violoncelle
Avec Cocotrón, Daniel Zea précipite l'ensemble Proton dans une écriture qui module à partir des genres, dans le déplacement fluide de la musique contemporaine orchestrale vers l'univers clubbing du reggaeton et de l'EDM. Construite autour de fragments digitaux samplés et d'un algorithme de génération de partition en temps réel, la pièce se déploie comme une architecture sonore, chorégraphique et vivante.

REONA tape dance (JP) // claquettes et dispositif amplifié
REONA matérialise les sons qui peuplent son esprit avec un dispositif hybride qu'elle active au moyen de toutes les ressources audibles de son corps. Sa voix et ses membres s'articulent dans une danse chaotique avec un environnement de fortune qu'elle amplifie, secoue et piétine pour faire entrer sa présence en résonance avec l'espace.

La Tène (CH/FR) // Cyril Bondi : batterie, percussions, Laurent Peter / D’incise : harmonium indien, électronique, percussions, Guilhem Lacroux : guitare 12 cordes, Jérémie Sauvage : basse, Louis Jacques : cabrette, cornemuse, Jacques Puech : cabrette
La Tène, enfin, sous sa forme animale à six têtes, s'applique à la libération des résonances de musiques traditionnelles par la répétition saturée, les harmoniques éthérées et l'évocation de danses imaginées sans départ, sans arrivée, sans habituels couplets, pour aménager une ouverture vers des inconnus familiers et des bribes d'ailleurs entêtants, répétés inlassablement dans la multiplication des angles d'écoute et la reproduction des gestes.