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Portes 20h30 // Concerts 21h00 précise! // 15.- CHF // prix de soutien: 20.- CHF
VENDREDI 25 //
JUDY DUNAWAY (USA) //
MIKE MAJKOWSKI (AUS) //
NICOLAS COLLINS & ENSEMBLE VORTEX (USA/CH) //
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Novembre en point de mire, les lumières qui disparaissent dans la terre pour mieux apprécier comment leurs sons repeuplent le sous-sol, Akouphène se laisse enfouir une fois encore jusqu’aux oreilles, pour une double-x-ième édition immersive – à ce stade-là on ne compte plus, forcément. Induite par l’intimité de gestes sonores qui ne laissent d’autre choix que de s’en approcher, l’écoute se déploie, remplit et distend les lieux, par la variation de son amplitude et de son épaisseur. Le festival propose trois soirées aux thématiques qui cette fois-ci se mêlent les unes aux autres. La singularité de chaque démarche reste exposée aux affinités instrumentales, la proximité de dispositifs ou de gestes, voire les résonances historiques de certaines oeuvres présentées. En tout onze projets feront tour à tour entrer la cave12 en vibration, par la manière dont ils produisent cette matière sonore qui forme sans cesse de nouveaux univers.
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VENDREDI 25 NOVEMBRE plus d'infos: JUDY DUNAWAY // MIKE MAJKOWSKI // ENSEMBLE VORTEX // NICOLAS COLLINS //
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Cette soirée accueille une performance de JUDY DUNAWAY, une artiste sonore dont les compositions pour ballons de latex amplifiés lui ont valu une renommée internationale. Son approche repose à la fois sur le potentiel sonore de l’instrument et l’ambiguïté du geste qui le produit. La fragilité de son dispositif à la merci d’une main douce et brutale renforce le sentiment de multiples niveaux de lectures sans cesse en écho.
NICOLAS COLLINS et L’ENSEMBLE VORTEX se produisent à deux reprises, avec l’interprétation de deux pièces/dispositifs du compositeur expérimental étasunien. « Long Fetch » pour ensemble et feedback acoustique expose l’ensemble aux conséquences de chacune de ses actions, prises dans un espace sonore qui se modifie dans la confusion d’un accueil sous forme de réponses rythmiques et mélodiques. Ensuite, « Catch and Release », est interprétée par Vortex et la !trompette de Nicolas Collins, un instrument hybride dont les productions électroniques aléatoires servent de guide à l’orchestre et ses interventions acoustiques contrastées.
MIKE MAJKOWSKI termine la soirée par un solo de musique électronique focalisé sur les fréquences résonantes et leurs qualités spectrales libérées dans l’espace. Les relations de suspensions sonores et de pulsations et des jeux de durées prédominent comme effets de contraste privilégiés pour produire une musique d’une fausse simplicité hypnotique.
NICOLAS COLLINS ouvrira la soirée avec « Roll, Pitch and Yaw »,une pièce électroacoustique pour gant connecté et multidiffusion, conçue comme le déploiement d’une main qui façonne un espace sonore en feedback par le mouvement de ses doigts, à la croisée de son travail électronique de compositeur expérimental et de son goût de la lutherie expérimentale et ses triturations.
PAREIDOLIA, le duo formé de LIZ ALBEE et de MARTA ZAPPAROLI poursuit une quête similaire de reconfiguration de la relation instrument/performer dans l’espace. Les deux musiciennes abordent de façon contrastée les jeux de présence et d’absence et d’ambiguïtés perceptives, les instrumentations détournées ou réinventées par la spatialisation sonore, ici en quadriphonie.
Solo 100% acoustique à base de rythmique répétitive, de sourdines bricolées, de mini-percussions et d'appeaux pour les oiseaux plantés dans les coulisses. LOUIS LAURAIN a commencé à travailler sur cette nouvelle formule en mai 2020, "principalement en extérieur car je ne pouvais pas travailler chez moi". L'idée a fait son chemin et une première version a vu le jour aux Concerts Dispersés en Août 2020. Depuis lors, il a joué ce solo dans toutes sortes d'endroits : "...des petits et des grands espaces, des endroits avec des acoustiques bizarres, en extérieur, en intérieur, dans la forêt, dans la montagne ou chez les gens". Un disque est dans les tuyaux, Il est enregistré en collaboration avec Olga Kokcharova dans les Alpes françaises. L'idée de ce disque est de présenter la musique et l'environnement sonore sur un même plan et de réaliser une cartographie sonore des différents espaces acoustiques d'une montagne. Il s’appellera le Bargy, le nom de la montagne.
crys cole et FRANCIS PLAGNE suivent une même trajectoire improbable, dans une combinaison de solos qui juxtaposent leurs impulsions contradictoires. La radicalité conceptuelle et bruitiste de l’artiste canadienne se confronte à la lenteur lyrique caractéristique du songwriter australien, la musique s’étire et crée des espaces où le son se met à rêver.
Dans la perspective de proposer un duo à l’occasion de cette soirée, NONOBSTANT et FRANCISCO MEIRINO imaginent deux machines très simples pour uniques sources sonores. Animées par divers moyens, moteurs, dynamos, chacune est explorée jusque dans le moindre de ses recoins acoustiques, contrôlée directement et très simplement amplifiée et diffusée, de sorte de ne pas détourner l’instrument de ses qualités mécaniques.
La trace phonographique relève d’une vieille manie chez JULIA HANADI AL ABED. Gamine, les premiers gestes de capture jouaient le rôle de carnet intime où chaque empreinte prenait place dans la scène audio. Cette nouvelle création est constituée des résidus d’une collecte intime, celle d’une rencontre fossilisée. Est-ce remonter le temps que de presser la touche on/off, ou comment le son scellé s’inscrit-il dans un nouveau présent ? Pour Akouphène, elle choisit ici de réanimer et geler le temps d’une histoire qui au fond n’aura pas d’âge.
JOS SMOLDERS clôture cette édition du festival avec « L’Oreille (C)ouverte », une pièce qui met en relation musique concrète et électronique, en hommage à Pierre Henry. En deux parties, la performance est constituée de la diffusion live d’une composition au moyen d’un enregistreur à bande, suivie d’une improvisation dans l’esprit de l’œuvre du compositeur français.
